Dans cet ouvrage, Eduardo Gonzalez Castillo aborde les expériences de groups de jeunes militants qui cherchent à installer la justice sociale dans l'espace urbain mexicain. Il examine plus particulièrement leurs positionnements politiques et l'insertion de leurs activités dans les dynamiques de reproduction de la ville capitaliste contemporaine. Qualifiée par l'auteur de modalité du militantisme culturel, l'action politique collective de ces groupes s'appuie fortement sur la mobilisation des « techniques » du folklore, de la culture de masse et de l'art. Zapatisme, anarchisme, socialisme et altermondialisme se combinent aussi dans ce cocktail politique, qui est à la fois original et réitératif dans l'histoire des mouvements sociaux. L'objectif de l'auteur est de montrer les implications identitaires d'une telle action politique pour les jeunes ainsi que ses effets sur les rapports de force qui structurent la société dans une région particulière du Mexique : l'État de Puebla.